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LA VALLÉE DE LA SCARPE



Mon beau pays, mon frais berceau,
Air pur de ma verte contrée,
Lieux où mon enfance ignorée
Coulait comme un humble ruisseau :
S’il me reste des jours, m’en irai-je, attendrie,
Errer sur vos chemins qui jettent tant de fleurs ;
Replonger tous mes ans dans une rêverie
Où l’âme n’entend plus que ce seul mot : « Patrie ! »