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LE BILLET.


Quand je t’écris à l’ombre du mystère,
Je crois te voir et te parler tout bas ;
Mais, je l’avoue, en ce lieu solitaire,
Tout est tranquille, et mon cœur ne l’est pas,
Quand je t’écris.

En vain j’écris : quand l’ame est oppressée,
Le temps s’arrête ; il n’a plus d’avenir.
Non, loin de toi, je n’ai qu’une pensée,