Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’ORAGE.
Ô quelle accablante chaleur !
On dirait que le ciel va toucher la montagne.
Vois ce nuage en feu qui rougit la campagne :
Quels éclairs ! quel bruit sourd ! ne t’en va pas ; j’ai peur !
Les cris aigus de l’hirondelle
Annoncent le danger qui règne autour de nous ;
Son amant effrayé la poursuit et l’appelle :
Pauvres petits oiseaux, vous retrouverez-vous ?
Reste, mon bien-aimé ! reste, je t’en conjure ;