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SOUVENIR



Toujours je pleure au nom de mon enfant :
Sans sa beauté rien n’est beau dans ma vie.
Du monde et de ses biens, c’est le seul que j’envie,
Mais je ne l’attends plus, la mort me le défend.

Je le revois dans la fleur éphémère ;
Elle apparaît pour sourire et périr :
Comme elle, mon enfant, sur le sein de sa mère,
Après avoir souri, se pencha pour mourir.