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IDYLLES.

LA FONTAIN E.

Er moi je n’aime plus la fontaine d’eau vive, Dont la fraîcheur m’attirait vers le soir :

Et comme l’autre été, dormeuse sur sa rive, Je ne vais plus m’asseoir.

Dans les saules émus passe-t-elle affaiblie, Je fuis vers le sentier qui ramène au hameau, Sans oser regarder si du plus jeune ormeau Elle baigne l’écorce, et le nom que j’oublie ! Que son cristal mouvant épure les zéphyrs, Que la fleur soit contente en s’y voyant éclore,