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XXXVII

Lettre 120 à René Ckevaye *.

Au Croisic, ce 5 décembre 1746.

Vous m’étonnez, Monsieurmon très-cher ami, par le prix des vins de vos cantons, ils sont donc plus chers qu’à Bordeaux, suivant ce que j’en ai apris depuis peu. Si nous ne craignions pas la griffe des Anglois, nous n’aurions pas recours aux vins de Nantes, dont la qualité n’est jamais parfaite. Mais les risques de la mer sont bien considérables dans ce temps de guerre.

Revenons aux corrections que vous jugeriez à propos de faire dans mon ode’, dont je vous remercie de tout mon cœur, quoique je ne sois point partout d’accord avec vous. Vous avez trouvé qu’il y a plus d’unité dans mon ode, en adoptant les strophes que je laissois à part et en en retranchant d’autres. Pour moi, il me semble que l’unité est également ronde et juste. Je transcrirai l’ode comme vous l’aimez

  • Biblioth. de Nantes. Lettre autographe.