Page:Des Essarts - Paris nouveau, 1857.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.
17
PARIS NOUVEAU.

Au chant des prêtres voix unie ;
Et tous ces carillons, tous ces fervents concerts
Qui faisaient onduler, dans l’océan des airs,
Tout un océan d’harmonie !

« As-tu donc disparu, montagne de granit,
Notre-Dame, où l’oiseau chanteur posait son nid
Au bord des gouttières fantasques ;
Église dont l’aspect imprimait la terreur,
Et qui faisais en nous sourdre une sainte horreur
Par tes guivres et tes tarasques ?

« Le temps a-t-il fané les roses du vitrail ?
Les martyrs rayonnants gardent-ils ton portail,
Évangéliques sentinelles ?
As-tu ton saint Christophe avec tes chevaliers,