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VAULUCHET.
Pardieu, mais on ne s’inquiète que lorsqu’on n’en a pas. C’est clair.
HORACE.
Malgré le court échantillon qu’il vous a pu donner de sa personne, vous avez dû juger de la bizarrerie de son caractère.
VAULUCHET.
À ce point, mon cher, que nous connaissons notre bonhomme à fond.
Scène III.
les mêmes, BAZIN, apportant un plateau.
GAMBIER.
Eh ! mais, je reconnais le vertueux Bazin.
CHAMPMAILLY.
Comment, vous avez quitté Marseille, mon brave ?
BAZIN.
Sauf votre respect, monsieur, j’ai cru mourir en voyant partir mademoiselle. Aussi m’a-t-elle permis de la suivre.
CHAMPMAILLY.
Ô modèle des valets ! Si je ne faisais du paysage par principe et par conviction, je retracerais ton image sur la toile, afin que les générations futures puissent t’admirer un jour.
BAZIN, sentencieux.
Monsieur est trop bon ; car on n’a pas de mérite à remplir des devoirs qui sont des plaisirs.
(Il s’essuie les yeux et sort.)