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rapports de commandements unifiés, et par le barrage permanent et la destruction des passages sur la Marne, il aurait été possible de verrouiller la brèche même pour l'armée anglaise qui s'avançait prudemment, au moins assez longtemps pour que la décision du combat de la 1re armée soit acquise. Avec l'effet des armes actuelles, des forces relativement faibles le long d'un cours d'eau important peuvent avec une défense locale habile retenir un assaillant ennemi substantiellement plus puissant. C'est ce qu'a montré la bataille de Namur, avec les combats sur la Meuse, où de faibles forces françaises de réserve ont ménagé un arrêt durable pour la 3e armée allemande (voir t. 1, pp. 374 et 485). La même chose aurait pu se produire sur la Marne, si le commandement local s'était simplement soucié du barrage des passages, comme il avait été clairement et définitivement ordonné par le commandement de la 1re armée et le commandement général du IXe corps d'armée. Mais ce 9/9 critique, comme les adversaires essayaient de traverser la Marne, les ponts entre Saacy et Chezy s. M. n'étaient ni barrés ni dynamités. Ce n'est que pour cela qu'a été possible la traversée sans combat, et relativement rapide des Ie et IIe corps anglais, qui a déclenché la lourde décision du commandement de la 2e armée d'abandonner le combat, tandis que dans le secteur du corps de cavalerie Marwitz vers La Ferté sous Jouarre et à l'ouest, où les ponts avaient été détruits et les traversées mises en sécurité, ce n'est que le soir du 9/9 que de faibles forces du IIIe corps anglais pouvaient gagner la rive nord de la Marne.

Le général d'armée v. Bülow a perçu dans la décision d'attaque hardie du général d'armée v. Kluck dès le début une aide néfaste. Il voyait la tâche de la 1re armée seulement dans la défense en protection de l'aile droite. La solution était, d'après lui, à chercher uniquement par un retrait derrière l'Ourcq, et par le contact immédiat le plus étroit avec l'aile droite de la 2e armée. Il voyait dans toute brèche du front, comme dans les batailles sur la Sambre et à St Quentin, un danger menaçant. Le fait que la brèche entre les 1re et 2e armées devienne en réalité la source de sérieux dangers peut être rapportée au fait que toute liaison, tout partage d'opinion personnelle des commandants et chefs responsables de cette partie du champ de bataille a été pratiquement absent. Dans les jours de combat le plus serré, il n'y a eu entre les commandements, bien que leurs positions n'aient que peu changé, aucune liaison radio. Ce n'est que l'après-midi du 9/9, quand les deux commandements d'armée avaient déjà donné leurs ordres de retraite, que la liaison a été établie. Des officiers de liaison du