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les Russes ont commencé leur marche en arrière tôt aujourd'hui. Pour continuer les opérations se pose la question du rassemblement d'une armée en Silésie. Pouvons-nous compter sur de nouveaux renforts de l'ouest [...] ? » Des armées du front de l'ouest vinrent des renseignements selon lesquels la situation était pour le moins assez embrouillée : dans les Vosges, l'aile gauche de la 6e armée avait commencé le mouvement vers l'arrière, le 12/9, la frontière allemande devait être atteinte. Trois corps, les IIe et IIIe bavarois et le XXIe, pouvaient atteindre Metz les 14 et 15/9 à la disposition de l'état-major général.

La 5e armée s'était battue toute la journée pour le contrôle des positions conquises pendant l'attaque de nuit, et voulait attendre le succès de l'attaque du Ve corps d'armée contre les forts de la Meuse. L'armée avait un besoin urgent de repos et de remplacements. L'attaque entreprise par le duc Albrecht de Wurtemberg dans la direction Blaise - Perthes était restée arrêtée, tandis que la 3e armée couvrant avec son groupe de gauche l'aile droite de la 4e armée, s'était attachée avec la droite au mouvement en arrière de la 2e armée, en direction de Châlons. La 2e armée n'avait pas été suivie par l'ennemi, seulement devant son aile droite avaient été repérées de faibles forces. De fortes arrière-gardes de l'armée devraient gagner aujourd'hui la ligne Dormans - Avize.

Les informations de la 1re armée étaient bien plus inquiétantes. Leur message était : « La 1re armée s'est retirée aujourd'hui au nord de la forêt de Villers-Cotterêts, aucune information sur l'ennemi à l'ouest de l'Ourcq inférieur. L'ennemi, avec de fortes cavalerie et artillerie, et apparemment un corps d'armée par derrière, est repoussé jusqu'à maintenant de Château Thierry en direction de Oulchy - Neuilly StFront. Direction du gros des forces encore peu claire. L'armée, après cinq jours de combat et une retraite commandée, est fortement désorganisée et épuisée. Prête à l'offensive au plus tôt le 12/9. »

Ce message sur la retraite de la 1re armée était en contradiction remarquable avec les indications du lieutenant-colonel Hentsch. Tandis que selon ces indications, il fallait compter avec une retraite de l'aile gauche de la 1re armée sur Fismes, et une fermeture rapide de la brèche entre les deux armées, la crise sur l'aile droite de l'armée n'était pas du tout résolue. Selon la teneur du message de la 1re armée, selon laquelle elle s'était retirée aujourd'hui jusqu'au nord de la forêt de Villers-Cotterêts, il semblait que l'aile gauche ne s'était pas retirée vers Fismes, mais dans la direction générale de Soissons. D'après cela, il devait y avoir entre l'aile gauche de la 1re armée vers le sud de Soissons, et l'aile droite de la 2e armée à Dormans toujours une brèche béante de plus de 40 km.