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Bien que vers 3 h de l'après-midi un message du commandement du Ve corps d'armée arrivât, selon lequel, sur la rive est de la Meuse « de faibles essais de la cavalerie ennemie avec un peu d'artillerie avaient été repoussés près de Chaillon, » l'ordre suivant fut transmis à 3 h 30 de l'après-midi au commandement de la 5e armée, au gouvernement de Metz et au Ve corps d'armée : « De puissantes forces ennemies sont signalées à l'ouest de Saint-Mihiel. Essai de percée de l'ennemi entre Verdun et Metz pas invraisemblable. Ve et réserve de Metz doivent immédiatement construire une position fortifiée en liaison avec le Ve corps de réserve et la garnison de Metz, et tenir face à l'attaque ennemie. Parties disponibles de la 6e armée dirigées sur Metz. Garnison et réserve principale de Metz mises sous la 5e armée. »

Après qu'une conversation radio a été interceptée par le grand quartier général, envoyée par un officier de renseignements de la 5e armée à Metz au Ve corps d'armée, selon laquelle il y avait aussi sur la rive est de la Meuse « des forces ennemies venant du sud en direction de Savonnières et Heudicourt, » l'état-major général envoya vers 6 h du soir l'ordre suivant au commandement de la 6e armée : « Forts rassemblements de troupes signalées à l'ouest et à l'est de Saint-Mihiel. Essais de percée de l'ennemi entre Metz et Verdun pas invraisemblables. Rassemblement accéléré de toutes les parties disponibles de la 6e armée à Metz nécessité de façon urgente. Mettre l'artillerie de Metz immédiatement sur les fortifications. » Simultanément, le Ier corps d'armée bavarois dont le transport vers la Belgique avait été déjà mis en route pour le lendemain, a été immédiatement avisé d'interrompre son mouvement à Metz, et si nécessaire à l'aide de marches à pied « de se rassembler aussitôt que possible vers Ars - Corny au sud-ouest de Metz, prêts à l'offensive. » C'est ainsi que l'on créerait là un solide front de défense dans les plus brefs délais. Tout danger pour l'aile gauche était écarté, au cas où ils auraient dû y résister. Le commandement de la 5e armée lui-même ne semblait pas l'avoir supposé, car il avait annoncé vers 4 h de l'après-midi son intention d'une attaque de nuit pour la nuit du 10/9. Dans cette situation extrêmement tendue, le général v. Moltke a cru devoir se dispenser d'un accord dans ce sens.

Jusqu'à 4 h de l'après-midi n'est arrivée de nouvelle directement ni des commandements d'armée de l'aile droite de l'armée, ni du lieutenant-colonel Hentsch. Une communication radio interceptée du commandant du 2e corps de cavalerie à la 1re armée a pu informer d'une attaque de la 5e division de cavalerie et de la brigade Kraewel