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dans les mouvements des armées au cas où cela serait nécessaire (Le projet de ces ordres n'est plus dans les actes de l'état-major général. Les recherches ont été vaines). Compte tenu de la situation dangereuse de l'aile droite, il sembla tout d'abord nécessaire de retirer sans délai l'autorisation qui n'avait été consentie qu'à contre-cœur le soir du 8/9 au Kronprinz de Bavière, de poursuivre provisoirement l'attaque (p. 465) contre les positions avancées de Nancy. La situation générale forçait l'aile gauche de l'armée à une pure défense, pour transférer le plus vite possible toutes les forces disponibles de la 6e armée vers l'aile droite. À la suite de quoi le commandement de la 6e armée fut, peu après 1 h de l'après-midi, pourvu d'ordres et incité à « prendre des dispositions immédiatement pour occuper une position de défense en arrière. » Les instructions préparant la retraite des autres armées furent cependant quelque temps retenues, jusqu'à ce que la situation de l'aile droite de l'armée soit clarifiée.

Immédiatement après l'arrivée du message radio intercepté du commandement de la 2e armée à la division de cavalerie de la Garde, il fut demandé à la 1re armée un rapport « sur la situation là-bas, et sur les intentions, compte tenu de la situation de la 2e armée. » La réponse aurait dû apporter enfin la clarification demandée. Mais entre temps, d'autres mauvaises nouvelles étaient intervenues. Un point d'information considéré comme fiable pouvait à nouveau rapporter d'importants transports de troupes anglo-françaises de Bordeaux et Boulogne vers la côte belge. Un autre point d'information, qui confirmait cela, rapportait même l'arrivée de corps russes chargés à Arkhangelsk partie en Angleterre, partie dans des ports français ou belges. Dans ces circonstances, il paraissait osé, même dans la situation extrêmement tendue de l'aile droite de l'armée, de dépouiller entièrement la Belgique de troupes. Le commandement de la 7e armée reçut l'ordre, annulant l'instruction déjà donnée (p. 301), en perspective de la possibilité de puissants débarquements de troupes sur la côte franco-belge, de laisser provisoirement le IXe corps de réserve en Belgique, et de ne rassembler que le XVe corps d'armée et le VIIe corps de réserve près de Saint-Quentin.

Vers 2 h de l'après-midi, la situation sembla plus sérieuse encore sur la rive est de la Meuse, où le Ve corps d'armée combattait. Peu après midi, le commandement de ce corps avait signalé « de très forts rassemblements de troupes » à l'ouest de la Meuse, dans l'espace Rignaucourt - Vavincourt - Courcelles-aux-Bois (p. 301). Le général