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forces étaient suffisantes, mais qu'elles risquaient de céder pendant une retraite. Une retraite serait difficile et dangereuse, en raison du mélange des unités. Le train et les équipages n'y étaient pas préparés et manquaient de recul. La forte cavalerie de l'armée ennemie essaierait de se placer sur les arrières de l'armée sur les hauteurs escarpées et boisées du secteur de l'Aisne. Il conclut en désignant la proposition du général v. Kuhl de poursuivre l'offensive jusqu'à une fin victorieuse comme la seule issue possible à la crise. Le général v. Kuhl et le colonel v. Bergmann auraient encore une fois fait allusion explicitement à l'envoi de la 5e division d'infanterie pour soutenir le corps de cavalerie et la sécurisation et le soutien ainsi obtenus de l'aile droite de la 2e armée. Le lieutenant-colonel Hentsch le rapporte aussi dans son rapport du 15/9/14 (Dans ce rapport, Hentsch évoque aussi un renseignement sur l'avance des Anglais qui aurait été présenté pendant la discussion. Le général v. Kuhl ne peut pas s'en souvenir, et aucun des officiers d'état-major, des aides de camp ou officiers d'ordonnance n'aurait vu un tel renseignement aboutir dans le bureau. Le capitaine Koeppen écrit : « Pendant l'entretien, personne n'est entré dans la salle de conférences, ce dont je me souviens bien puisque j'étais assis avec Alten et Grautoff dans la pièce devant ! »).

Mais le lieutenant-colonel Hentsch s'opposa toujours à toutes les objections du général v. Kuhl et du colonel v. Bergmann avec l'indication de la nécessité irrémédiable de la retraite déjà commencée de la 2e armée fortement commotionnée derrière la Marne. Comme un accord ne voyait pas le jour, le lieutenant-colonel Hentsch expliqua finalement qu'il avait la délégation de pouvoirs pour commander à la 1re armée au nom de l'État-major général la retraite sur la ligne Soissons - Fismes. Le commandement de l'armée devait suivre cet ordre sans délai, parce que c'était la seule manière de rétablir un front unifié pour l'armée. Le général v. Kuhl ne céda cependant pas, il indiqua qu'à partir de la bataille en cours, une retraite dans la direction commandée de Soissons - Fismes n'était absolument pas possible, mais seulement en droite ligne avec l'aile gauche vers Soissons derrière l'Aisne. La brèche entre les 1re et 2e armées qui devait être colmatée par le mouvement vers l'arrière resterait donc ouverte vraisemblablement pendant une retraite, dans la mesure où l'aile droite de la 2e armée éventuellement voudrait se replier vers Épernay, et non vers Fismes. Il indiqua encore que la crise ne pourrait bien plus facilement être résolue que par une vigoureuse « continuation du combat jusqu'à une victoire finale. » ;