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Peu après, les autres parties de la brigade se dirigèrent du bord sud-est de Fère Champenoise vers la cote 138. Vers midi, l'attaque se poursuivit rapidement, malgré une puissante contre-attaque ennemie. À ce moment, l'officier d'ordonnance du commandement de la 2e armée, le lieutenant-colonel v. Egan-Krieger arriva à l'état-major de division : « Le général v. Bülow attend que la division attaque avec le courage qu'elle a toujours montré. La victoire acquise aujourd'hui est d'une importance décisive pour l'issue de la guerre. » Ceci confirmait ce que nous avions senti instinctivement. Les brigades ont été immédiatement informées de cette affirmation. Elles l'ont transmises vers l'avant. Chaque homme dans la division savait de quoi il s'agissait aujourd'hui (d'après les notes de l'officier d'état-major de la 2e division d'infanterie de la garde, le chef de bataillon Heinrich v. dem Hagen). La force de résistance de l'ennemi cédait visiblement. Vers 2 h 45, il évacua les cotes 130 et 138 dominantes, ainsi que la Ferme St Georges et reflua en désordre par Corroy et le secteur de Maurienne, poursuivi par la 2e division d'infanterie de la garde jusqu'au moulin de Connantre et aux hauteurs au nord du ruisseau de Maurienne. La liaison avec les trois divisions saxonnes qui se battaient sur la gauche de la garde fut établie. Le général de division v. Winckler, commandant la division s'exprime ainsi sur l'importance de ce grand succès : « Si une troupe a eu raison de se tenir en plein sentiment de victoire, ce sont les régiments de la 2e division d'infanterie de la Garde, qui ont repoussé l'ennemi d'au moins deux milles après des combats presque ininterrompus de 4 jours, si bien que le 9/9 après-midi, les patrouilles d'infanterie ne constataient plus nulle part sa présence. »


Le général commandant le XIIe corps de réserve, qui commandait le groupe de droite de la 3e armée, le général d'artillerie v. Kirchbach, avait défini l'attaque de ses trois divisions pour 6 h du matin, sur la base de l'ordre pour l'armée du 8/9 au soir (p. 185) : la 24e division de réserve avec l'aile droite sur Fère Champenoise - Connantre, la 32e division d'infanterie en liaison avec la 24e division de réserve avec l'aile gauche par Les Anclages - milieu de Courgançon, tandis que la 23e division de réserve devait d'abord, en s'échelonnant sur la gauche, conquérir les hauteurs au sud de Mailly.

À la 24e division de réserve, cet ordre arriva vers minuit à Normée, où l'état-major de division bivouaquait près de la route, immédiatement à côté du commandement général du corps de la garde.