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colonels Tappen et v. Dommes contestent en tous cas dans toutes leurs opinions les indication du lieutenant-colonel Hentsch sur la teneur de sa mission avec la plus grande décision. Le premier a rapporté en 1920 : « Qu'il lui (Hentsch) ait été conféré par le chef d'État-major général les pleins pouvoirs pour ordonner en cas d'urgence la retraite des 1re à 5e armées derrière la Vesle et à la hauteur du nord de l'Argonne, il n'en a jamais été question en ma présence. » Mais comme il ne subsiste aucun doute sur l'amour de la vérité du lieutenant-colonel Hentsch, et qu'il est également certain que Hentsch pendant les jours qui ont suivi était pénétré fermement, dans ses expressions, ses mesures, et ses actions d'avoir entièrement suivi la mission qui lui était impartie, et qu'il avait agi dans le sens du général v. Moltke, alors s'impose l'hypothèse que Hentsch, au cours de l'entretien journalier qu'il avait en sa qualité de chef du département des informations avec le général v. Moltke, apparemment seul après la réunion générale, a pu exposer encore entre quatre yeux sa sérieuse conviction. Il est presque certain, d'après les recherches entreprises, que cet entretien du lieutenant-colonel Hentsch a eu lieu le 8/9, mais on ne peut en préciser l'heure avec certitude. Très vraisemblablement, il a eu lieu après la réunion commune, soit entre 10 h et 11 h du matin. Ceci est indiqué par le témoignage de l'officier du bureau des renseignements, le capitaine König, selon lequel le lieutenant-colonel Henstch après la première réunion avec le général, se serait rendu d'abord à son bureau situé un étage plus bas, pour donner des instructions pour le voyage au capitaine König, et puis il serait remonté au premier étage, où était le bureau du général v. Moltke. Hentsch est resté en haut jusqu'au départ, environ une heure après. Cependant, aucun membre du département des opérations, situé également à cet étage, ne l'a aperçu. L'hypothèse qu'il est resté pendant tout ce temps au rapport chez le général v. Moltke est favorisée. On pourrait alors penser que ce fut pour eux l'occasion de revoir la situation générale en détail, et d'établir un accord de vues. Le capitaine König rapporte : « Hentsch est arrivé d'en-haut juste avant le départ, il m'a pris dans mon bureau du département des informations, et nous sommes partis avec le capitaine Koeppen. »

Pour un entretien spécial de Hentsch, on peut citer aussi la circonstance qu'il s'est amèrement plaint pendant le voyage de ce « qu'il n'a pas pu obtenir