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À partir des listes de transport françaises prises dans la gare de cette ville, ressortait, outre les transports déjà signalés par le commandement de la 3e armée, le transport du IVe corps d'armée français de la région de Sainte-Ménehould vers Paris. D'après le commandement de la 4e armée : « Les Français ont beaucoup transporté de troupes depuis le 28/8, vers l'aile gauche, probablement intention d'un grand coup par là... » Le danger pour le flanc droit de l'armée non protégé devenait de plus en plus menaçant, et le manque de nouvelles justement de cette aile de l'armée de plus en plus inquiétant.

La situation générale indiquait tout au long du front des intentions d'attaque de la part de l'ennemi. Il semblait aussi vouloir se disposer au combat au nord de la Seine. Aussi difficile que soit la situation opérationnelle de l'armée allemande de l'ouest, en particulier sur l'aile droite pour l'instant, une telle évolution de la situation pouvait être globalement bien accueillie par le commandement de l'armée allemande. Il s'ouvrait par là la possibilité de tirer à soi de nouvelles perspectives, l'initiative stratégique, qui menaçait toujours d'échapper au commandement allemand. Le but si chaudement recherché pendant la longue poursuite de forcer l'ennemi à une bataille décisive semblait maintenant être couronné de succès. Maintenant, tout dépendait de faire au plus vite les préparatifs pour tenir en main le commandement de la grande bataille sur le large front. On pouvait à nouveau arranger la situation opérationnelle difficile. Le 6/9 semblait devoir être un tournant de la campagne. L'espoir d'une victoire approchante devait raviver la force déclinante du commandement général. Mais il fallait maintenant agir rapidement et efficacement, pour maîtriser au plus vite la situation actuellement difficile sur l'aile droite de l'armée, et pour regrouper les forces. Où devait être cherchée la décision de la bataille, et où devait-on mettre le centre de gravité de ce front de combat nouvellement organisé ? C'étaient des questions pesantes, qui demandaient une décision rapide, auxquelles on ne pouvait pas répondre loin derrière à Luxembourg, mais seulement en avant sur le front. La grande situation opérationnelle exigeait maintenant une activité fiévreuse de la part du chef d'état-major général, s'il voulait saisir par les cheveux, ici sur la Marne comme deux semaines auparavant sur la Sambre, la faveur inespérée de l'instant qui approchait. Les prochaines heures devaient apporter une certitude sur le fait que les Français