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V
Girouette, tu peux crier sur les ardoises,
grincer comme une dent sur d’acides framboises !
Hiver, tu peux lancer aux vitres tes grêlons
qui bourdonnent comme une averse de frelons,
qu’importe ! Hiver, brandis tes trompettes de cuivre
et déchaîne tes chiens sur la route de givre
et les chevaux des ouragans ! Je m’en bats l’œil !
Je m’en bats l’œil ! Je lis des vers dans mon fauteuil !
Beauté des jours ! Beauté des livres et des lèvres !
A mon coupé, j’attellerai cent douze lièvres,
sous l’azur plus vibrant qu’une aile de perdrix,
et j’irai vers les bois que mon rêve a fleuris !
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