Cette page a été validée par deux contributeurs.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/25/Der%C3%A8me_-_Petits_Po%C3%A8mes%2C_1910_%28page_21_crop%29.jpg/400px-Der%C3%A8me_-_Petits_Po%C3%A8mes%2C_1910_%28page_21_crop%29.jpg)
XV
Ce soir d’octobre est lourd comme ta lourde chevelure,
et jamais plus mes yeux ne te verront ;
je n’entendrai plus ta voiture
s’arrêter au bas du perron.
Tu n’apparaîtras plus ainsi qu’une aube printanière
dans cette chambre où tu pleuras ;
et jamais plus dans la lumière
ne s’ouvrira la courbe heureuse de tes bras.
La tempête a brisé la lampe familière
qu’on ne rallumera jamais ;
sur tes épaules le temps verse sa poussière,
et tes yeux sont fermés.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c8/Der%C3%A8me_-_Petits_Po%C3%A8mes%2C_1910_%28page_50_crop%29.jpg/50px-Der%C3%A8me_-_Petits_Po%C3%A8mes%2C_1910_%28page_50_crop%29.jpg)