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I



Comme j’allais, couvert de la poussière du voyage,
  heurtant aux pierres mes sandales,
vous étiez au balcon que les glycines automnales
  enguirlandent de leur feuillage.
Et vous étiez si calme parmi l’ombre,
  votre visage était si pur
  en ce crépuscule d’octobre,
  que je sentais sur mon épaule
  se nouer un manteau d’azur,
et que dans ma poitrine, avec des gerbes d’étincelles,
  mon cœur vibrant battait des ailes !