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la verdure dorée

XXXIII


Aux soirs mornes, devant la table d’un café,
Cependant que s’attriste un air ébouriffé
Que chante avec aigreur une excentrique étique
Auprès d’un violon enduit de cosmétique
Dont le sourire amer dure depuis des ans,
Je regarde flotter sur les crânes luisants
Des vieux habitués qui rêvent, la fumée
De ma pipe où sourit une figure aimée.