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la verdure dorée

XXXII


Ce soir d’octobre est lourd comme ta lourde chevelure,
Et jamais plus mes yeux ne te verront ;
Je n’entendrai plus ta voiture
S’arrêter au bas du perron.
Tu n’apparaîtras plus ainsi qu’une aube printanière
Dans cette chambre où tu pleuras ;
Et jamais plus dans la lumière
Ne s’ouvrira la courbe heureuse de tes bras.
La tempête a brisé la lampe familière
Qu’on ne rallumera jamais ;
Sur tes épaules le temps verse sa poussière,
Et tes yeux sont fermés.