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la verdure dorée

LXXVI


C’est le feuillage noir des platanes que perce
Une flèche de lune et la sonore averse
Des nocturnes. Ô nuit musicale ! J’attends…
Et j’attendais que tes bras ivres de printemps
Vinssent avec fraîcheur se nouer à mes tempes.
Aujourd’hui quelle main rallumera les lampes
Et l’espoir, me rendra les blancs oiseaux enfuis
Et jonchera de fleurs les routes que je suis ?