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corvées, etc. ; — mainmortable, il lui laissait en mourant son pauvre mobilier[1].

Enfin, des milliers de serfs étaient souvent enlevé par des famines prolongées et des épidémies terribles.

Au milieu des serfs habitaient quelques hommes libres appelés vilains, manants ou roturiers. Ils étaient soumis à peu prés aux mêmes charges que les serfs ; mais ils pouvaient abandonner la seigneurie, se marier sans autorisation et léguer leurs biens à leurs enfants.

§ 3. — Grands fiefs de la Belgique.


Les principaux fiefs de la Belgique étaient :

1° Le comté de Flandre qui s’étendait sur la rive gauche de l’Escaut, et dépendait de la France.

2° Le duché de Lotharingie, qui était situé sur la rive droite de l’Escaut, et reconnaissait la suzeraineté de l’empereur d’Allemagne. Ce duché se divisa de bonne heure en cinq fiefs importants :

Le duché de Brabant :

Le duché de Limbourg ;

Le duché de Luxembourg ;

Le comté de Hainaut ;

Le marquisat de Namur.

3° L’évêché de Liège et l’abbaye de Stavelot-Malmédy, dont les princes étaient aussi vassaux de l’empereur d’Allemagne.





  1. Il avait la main morte pour transmettre ses biens.