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POUR LA BÉNÉDICTION DES CLOCHES.

et des prières de l’Église aucune grâce spéciale ; nous recevons l’Esprit même de la grâce, l’Esprit-Saint qui nous a marqués de son ineffaçable caractère. Si la Cloche ne peut être rendue sans profanation à de terrestres usages, comment pourrions-nous retourner à la terre, nous qui avons été faits tout spirituels ; ou au monde, nous qui avons été faits tout divins ? Croyez-moi, restons à notre hauteur ; à la terre ce qui est de la terre, mais à Dieu ce qui est de Dieu. Nos âmes ressemblent, à leur manière, à cet airain que l’Église va bénir sous vos yeux. Un ancien a dit que toute âme humaine rendait des sons. Que le son de nos âmes imite le son de la Cloche chrétienne ; que ce soit le son de la prière, le son des choses saintes, le son du ciel, de Dieu et de l’éternité.

Ainsi soit-il !


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