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politique romaine, ou plutôt, c’est à travers leur empire que ma voie m’apparaissait naturellement toute tracée. »

Dans l’avant-propos de ses Discours parlementaires[1], résumant en quelques lignes ses travaux de législateur, il a porté en ces termes, sur cette partie importante de l’œuvre de sa vie, un jugement que l’on se plaira à confirmer : « Le conseil supérieur de l’instruction publique a été réformé, en 1879, suivant les règles que j’indiquais dès 1873. L’enseignement supérieur en Algérie, les nouvelles facultés de médecine, les écoles normales primaires de filles, l’enseignement secondaire des filles ont été organisés comme je les avais conçus. Le privilège de la lettre d’obédience a été supprimé, la gratuité, l’obligation et la laïcité de l’enseignement primaire ont été votées, dans les conditions exigées par la commission de l’enseignement primaire dont j’avais l’honneur d’être le président et le rapporteur. Enfin les décisions de la Chambre dans les questions de la liberté de l’enseignement supérieur, du service militaire des instituteurs et des sémi-

  1. Charpentier, 1881.