vembre. Aux élections générales de février 1871, les électeurs de Paris et de l’Aisne le nommèrent député à l’assemblée nationale : il opta pour le département où il est né.
M. Henri Martin sut associer les soins de son mandat national à ceux de sa mairie. Le désastre du 18 mars le trouva à son poste. On le vit au nombre des maires qui, dans cette effroyable situation, tentèrent de résister, de calmer, d’apaiser. Contraint à la retraite, il laissa sa mairie aux mains de la Commune et gagna Versailles, en proie aux plus cruels déchirements dont pouvait être saisie une conscience délicate et patriotique comme la sienne. La place de l’historien national ne pouvait être que du côté du gouvernement de la France. Il reprit possession de sa mairie le 22 mai, et la quitta bientôt après : il y est rentré dans ces dernières années.
À l’assemblée nationale, il s’était fait inscrire au groupe de la gauche républicaine, qui voulut l’avoir pour président à Bordeaux.
Il rédigea la plupart des manifestes de ce groupe, et il ne cessa d’y exercer une influence de modération, de fermeté et de bonne discipline. M. Henri Martin, dans nos luttes poli-