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tu que tu connais cette femme-là comme si tu étais son mari : vraiment, c’est à s’y tromper ; et si je n’eusse pas soupé hier avec le véritable… — À propos ; a-t-il été bien bon ? — Jamais on n’a été plus mari que cela. — Oh ! la bonne aventure ! Mais tu n’en ris pas assez, à mon gré. Tu ne sens donc pas tout le comique de ton rôle ? Conviens que le théâtre du monde offre des choses bien étranges ; qu’il s’y passe des scènes bien divertissantes. Rentrons ; j’ai de l’impatience d’en rire avec madame de T… Il doit faire jour chez elle. J’ai dit que j’arriverais de bonne heure. Décemment il faudrait commencer par le mari. Viens chez toi, je veux remettre un peu de poudre. On t’a donc bien pris pour un amant ? — Tu jugeras de mes succès par la réception qu’on va me faire. Il