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de rire. Si je n’avais bien su qu’elle était femme à grandes passions, et que dans l’instant même elle avait une inclination, inclination dont elle ne pouvait ignorer que je fusse instruit, j’aurais été tenté de me croire en bonne fortune. Elle connaissait également la situation de mon cœur, car la comtesse de *** était, comme je l’ai déjà dit, l’amie intime de madame de T… Je me défendis donc toute idée présomptueuse, et j’attendis les événemens. Nous relayâmes, et repartîmes comme l’éclair. Cela commençait à me paraître plus sérieux. Je demandai avec plus d’instance jusqu’où me mènerait cette plaisanterie. — Elle vous mènera dans un très beau séjour ; mais devinez où : oh ! je vous le donne en mille… chez mon mari. Le connaissez-vous ? — Pas