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brisons là-dessus, et croyez que j’ai senti tout ce que je dois à Monsieur.

On annonça M. de T***, et nous nous trouvâmes tous en situation. M. de T*** m’avait persiflé et me renvoyait ; mon ami le dupait et se moquait de moi ; je le lui rendais, tout en admirant Madame de T***, qui nous jouait tous, sans perdre rien de la dignité de son caractère.

Après avoir joui quelques instants de cette scène, je sentis que celui de mon départ était arrivé. Je me retirais ; Madame de T*** me suivit, feignant de vouloir me donner une commission : Adieu, Monsieur ; je vous dois bien des plaisirs, mais je vous ai payé d’un beau rêve. Dans ce moment, votre amour vous rappelle, et celle qui en