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DITHYRAMBE
À SON ALTESSE ROYALE
LE DUC D’ANGOULÊME,
SUR
LA PACIFICATION DE L’ESPAGNE
ET SUR SON RETOUR[1]
Tire le glaive, ô France !
Louvre réjouis toi !
Rompez un long silence,
Clairons de Fontenoi ;
Que votre voix devance
Le sang de notre Roi.
Un soldat est tombé du char de la victoire ;
Il est vide : quel roi doit y placer la gloire ?
Quelle main guidera ses coursiers dangereux ?
Ou de la Germanie en phalanges féconde,
Ou des champs que la Seine argente de son onde,
Quel prince excitera leurs flancs encor poudreux ?
- ↑ Se trouve au bureau du Petit Courrier, rue de Seine, n. 99.