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Messieurs les Avocats,

En 1800, vous n’avez pas cessé, sous le nom de défenseurs officieux, de rester de véritables avocats, conservant les traditions d’honneur, de travail, de désintéressement de l’ancien Barreau du Parlement de Bretagne. Vous avez su même, à diverses reprises, donner pendant cette période troublée, devant les Tribunaux révolutionnaires, de nobles exemples de courage civique pour faire respecter les droits de la défense et protéger les intérêts et la vie de vos clients.

Nous retrouvons aujourd’hui chez vous ces traditions séculaires qui sont la gloire de votre Ordre et nous nous félicitons de vous avoir comme collaborateurs.


Messieurs les Avoués,

En célébrant aujourd’hui votre centenaire, nous nous plaisons à constater tout ce que vos charges si peu désirées en 1800, si recherchées aujourd’hui, ont acquis, au cours de ce siècle, de valeur et d’importance, grâce à l’aptitude, l’entente des affaires, l’activité de leurs titulaires, grâce enfin à toutes ces qualités qui nous rendent votre concours si utile et si précieux.