(01). Apollodore, on le voit quelques lignes plus loin, est à la fois le beau-frère et le beau-père de Théomneste.
(02). Dinias, père de Théomneste et de la femme d’Apollodore. Il est nommé dans le plaidoyer pour Phormion, § 17, dans le premier plaidoyer contre Stéphanos, § 55, et dans le plaidoyer contre Polyclès, § 24.
(03). Le conseil des Cinq-Cents se composait de citoyens désignés par le sort pour une année. C’était lui qui était chargé de préparer et d’exécuter les décrets de l’assemblée. Comme tous les fonctionnaires désignés par le sort, les conseillers ne pouvaient siéger qu’après avoir subi un examen constatant leur aptitude, et prété serment de donner en toute occasion l’avis qui leur paraîtrait le meilleur. Voy. Perrot, p. 10-36.
(04). Ces événements se passaient en 350. Plutarque, tyran d’Érétrie, en Eubée, avait appelé les Athéniens à son secours contre les Phocéens unis aux Macédoniens.
(05). L’assemblée du peuple volait sur les décrets, soit à main levée, χειροτονία, soit au scrutin, ἐπιψήφισις.
(06). Ces excédants de fonds étaient constamment détournés de leur destination légale pour être employés aux dépenses des spectacles. Eubule avait même fait passer un décret portant peine de mort contre quiconque proposerait de rendre ces fonds au service de la guerre. C’est un des sujets qui reviennent le plus souvent dans les Olynthiennes. Voy. Boech, liv. Il, chap. XXVII.
(07). Γραφὴ παρανόμων. L’illégalité consistait sans doute en ce qu’Apollodore, étant débiteur public, n’avait pas qualité pour parler au peuple.
(08). Nous avons déjà expliqué cette procédure : La prytane était une période de trente–six jours, le dixième de l’année. A proprement parler, c’était le temps où chacune des dix tribus exerçait à son tour la présidence du conseil.
(09). Aphidna, dème de la tribu Léontide ou de la tribu Αeantide.
(10). La poursuite des meurtres non prémédités, φόνοι ἀκουσίοι, était portée d’après les lois de Dracon devant le tribunal des épηètes