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qu’il vous prouve ou que je ne dis pas la vérité, ou que je n’ai pas le droit de reprendre la dot. Ce sont là, en effet, les questions sur lesquelles vous avez à voter. Si au contraire, n’ayant à produire pour sa défense ni témoins non suspects, ni rien qui soit digne de foi, il jette à la traverse, par une manœuvre habile, des discours étrangers à la cause, s’il vient pousser des cris et des gémissements dont on n’a que faire ici, au nom de Jupiter et des dieux, ne le laissez pas continuer, mais faites-moi droit d’après tout ce que j’ai dit. Rappelez-vous ceci : En décidant que la dot de ma mère doit servir à doter ma fille, vous ferez une chose beaucoup plus juste que si vous permettez à Plangon et à ces hommes de nous enlever encore, contre tout droit, cette maison, exclue du partage pour fournir à la reprise de la dot.