Page:Demay - Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge, 1877.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.
24
LE BLASON D’APRÈS LES SCEAUX

un fond de rinceaux, sans encadrement, est supporté par deux béliers et surmonté d’un troisième.

Perronnelle, vicomtesse de Thouars.


Écus penchés.

Les écus dont il a été parlé jusqu’à présent sont droits, debout sur la pointe dans le champ du sceau. Vers le milieu du XIVe siècle, la mode vint de les placer de biais, de les pencher et de poser sur leur angle le plus élevé un heaume surmonté d’un cimier, en termes de blason de les timbrer. On leur donna des supports, comme il vient d’être dit pour les sceaux droits, d’ordinaire au nombre de deux, l’un à droite, l’autre à gauche. D’autres fois la disposition n’en comporte qu’un seul, tandis que dans certains cas on a eu recours à des supports multiples.

Dès le déclin du XIIIe siècle, on a songé à soutenir l’écu, mais les vrais supports héraldiques commencent, ainsi que je l’ai déjà dit, vers 1344. On a demandé, pour remplir cet objet, des mo-