Page:Demay - Le Blason d’après les sceaux du Moyen-Âge, 1877.djvu/17

Cette page a été validée par deux contributeurs.
16
LE BLASON D’APRÈS LES SCEAUX

1196, Richard de Banthelu, une fasce accompagnée de six oiseaux en orle.

1197, Pierre du Maisnil, un franc-canton ; — Hugues d’Auchy, un échiqueté à la fasce brochant.

1198, Gui de Moimont, trois bandes sous un chef ; — Eudes III, duc de Bourgogne, un bandé à la bordure ; — Jean de Villers-Guislain, un losangé.

1199, Dauphin d’Auvergne, un dauphin ; — Guillaume, comte de Clermont-d’Auvergne, deux lions passant ; — Aimar, comte d’Angoulême, un losangé ; — Raoul d’Inchy, un fascé d’échiqueté et de vair de six pièces.


Dans les pages qui précèdent, j’ai montré les vraies armoiries, les armoiries héréditaires prenant naissance au dernier quart du XIIe siècle dans plusieurs familles et plusieurs États à la fois. Je vais indiquer à présent comment elles sont figurées sur les sceaux.

Les blasons commencent à se produire dans les types équestres. Ils se posent d’abord sur le bouclier que le personnage tient à la main, en langage de chevalerie, sur l’écu. Sans attendre que l’umbo ait disparu, les pièces héraldiques se rangent comme elles peuvent dans son voisinage. Je citerai comme exemples les sceaux de Philippe d’Alsace, 1170, — d’Eudes de Ham, 1177, — de Richard de Vernon et de Richard Cœur-de-