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Santos, San Paulo, Montevideo, Santiago, Caracas, plus une agence à la Havane… Une autre banque des États-Unis vient également d’y créer une agence : la First National Bank, de Boston, représentant le groupe des grandes industries de la Nouvelle-Angleterre. Depuis la guerre, plus de 70 pour 100 des transactions commerciales de l’Amérique latine se règlent en tirages sur New-York, c’est-à-dire en dollars, alors qu’auparavant c’était la livre sterling qui était presque exclusivement pratiquée pour les règlements internationaux. En d’autres parties du monde, la National City Bank s’établit. D’après des arrangements intervenus en 1915, elle s’est assuré le contrôle de l’International Banking Corporation qui possède des agences en Chine, au Japon, aux Indes, à Manille, à Panama, au Mexique et, de plus, un siège à Londres. Des agences de la National City Bank sont également en voie d’organisation pour l’Europe ; celle de Gênes vient de commencer ses opérations et d’autres sont à l’étude en Suisse et en Espagne… D’autres grandes banques se préparent à entrer dans le mouvement… À Paris vient d’être fondée la première agence