Page:Demangeon - Le Déclin de l’Europe, 1920.djvu/221

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

envoient du tapioca, du caoutchouc, de l’étain, du poivre, du copra, du café, du cacao, du quinquina, du thé, du chanvre ; elles en reçoivent des articles en fer et en acier, du matériel d’irrigation, des automobiles, des machines et des appareils électriques, des locomotives, des meubles, des produits chimiques. Vers l’Australasie, les exportations des États-Unis ont doublé de 1913 à 1918 ; sur ces marchés anglosaxons ils accroissent largement leur place comme fournisseurs de produits manufacturés. « Ils sont servis par leur proximité relative, par des communications maritimes directes, par le prestige technique et commercial dont ils jouissent auprès des Australiens, par l’intensité et l’habileté de leur réclame, par le fait que leur outillage agricole s’adapte parfaitement aux conditions de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande[1]. » Par l’abondance et la riche illustration de leurs catalogues et de leurs revues, ils mettent à profit la communauté des langues ainsi que des poids et mesures. Leurs ventes à

  1. Mission française en Australie (Secrétaire général, M. A. Siegfried). Paris, imprimerie Lahure, 1919, p. 67. Voir aussi Mission française en Nouvelle-Zélande, p. 50-52.