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de terre ; il lui faudra l’épreuve de la concurrence, de la sélection et du temps ; mais il donne l’impression d’une extraordinaire vitalité.

Le rendement des industries minérales s’est accru. L’extraction de la houille passe de 12 millions de tonnes en 1906 à 20 en 1915, 25 en 1917, 27 en 1918. Le Japon produit pour 22 400 000 yen de cuivre en 1908, 118 600 000 en 191 7. Les soufrières japonaises prennent les marchés que l’Italie en guerre ne peut conserver ; elles expédient en Russie seize fois plus en 1915 qu’en 1914, aux Indes cinq fois plus, au Canada trois fois plus, aux États-Unis un tiers en plus. Les exportations de ciment doublent de 1914 à 1915. Tandis que, avant la guerre, le

    plus de 100 millions de dollars. Elle s’occupe de mines, de métallurgie, de constructions navales, de docks, de construction mécanique, de banque, d’entrepôt, de fabrication du papier, de sidérurgie, de raffinerie d’huile, d’importation et d’exportation, etc. Sa section de banque possède plusieurs succursales au Japon, une à Shanghaï, l’autre à Londres. Sa section des mines comprend une trentaine de mines de charbon produisant 5 millions de tonnes, et autant de mines métalliques (cuivre surtout). Sa section de construction métallique possède des chantiers à Nagasaki, Kobé et Hikoshima. Sa section de commerce a des succursales dans les grandes villes du Japon et de la Chine, ainsi qu’à Vladivostok, Singapore, Calcutta, Londres, Gênes, Paris et New-York.