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le livre de désir

Des jeunes gens s’ils chantaient en regagnant les murs, le faisaient souvenir des soirs où il errait encore sans vertige… Il redoutait, il voulait la nuit comme presque enfant il avait souffert, alors que, de l’Amour, il ne savait pas le précis.


Il essayait quelques ruses.

Des écriteaux disaient les fleurs empoisonnées. Il espéra qu’à les lire, Dorietta s’effraierait… D’aussi puériles dangers s’alliaient à l’obscurité maladive…

Jean parlait de la petite princesse Marc-Antoine Borghèse, lady Gwendoline Talbot, prise, un soir de fête, de fièvre sous ces arbres jusqu’à en mourir le lendemain. Mais, insouciante, Dorietta ne se troublait pas au nom d’une jeune femme populaire dont cinquante Ro-