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le livre de désir

telle folie, cet irréel, ce réel, que l’existence s’en efface…

Jean traînait sa souffrance sur la banalité du paysage simplifié par la nuit, tandis que se noyait la chaleur… Et, parfois, il atteignait au travers de la fièvre jusqu’au bienfaisant matin, lorsque les petites filles sortent des chaumières et, dans l’herbe humide de rosée, posent brusquement leurs pieds nus. »