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L’Éclipse, Edmond de Goncourt active un fourneau sur lequel se liquéfient, dans une cornue, un dictionnaire français, un cœur, une femme et une plume. L’évaporation produit Renée Mauperin, Germinie, etc. ; à droite, le médaillon de Jules, d’après Bracquemond. Bois polychrome dessiné par André Gill.

La Vie parisienne, Les Souliers de Noël, 23 décembre 1863.

Le Nouvelliste de Vichy, 1868. Edmond et Jules avec des têtes énormes et de petits corps reliés par une plume. Leur livre, Manette Salomon gambade devant eux. Lithographie par V. Collodion.

PORTRAITS D’APRÈS EDMOND DE GONCOURT

Jules de Goncourt, portrait d’Edmond, aquarelle (voir ici, Aquarelles de Jules).

Jules de Goncourt, portrait d’Edmond, une longue pipe à la bouche. Voir plus haut Description des Eaux-fortes de Jules, par Ph. Burty. Cette planche, avant d’entrer dans la publication, avait été tirée à dix épreuves, sur Japon.

J. de Nittis. Un des panneaux de la bibliothèque d’Auteuil est occupé par un portrait au pastel, grand comme nature, dans lequel Giuseppe de Nittis a représenté M. Edmond de Goncourt au milieu de ses livres, devant sa table de travail. Il a été fait en 1881 et il a figuré, sous le no 16, à l’Exposition Nittis, au Cercle de l’Union artistique.

Ce pastel a été reproduit dans la Vie moderne. Le dessin sur bois est de M. de Liphard.

M. de Nittis est aussi l’auteur d’un buste en bronze qui orne la chambre à coucher de M. de Goncourt. Il est de la grandeur du modèle. Un médaillon entouré de feuillage, donne le profil de Jules incrusté dans le socle. Le bronze coulé à cire perdue est unique.

L’Artiste, dans son numéro du mois d’août 1884, a reproduit ce buste et ce médaillon dans une eau-forte signée Marins Borrel. Il existe de ce malheureux travail trois états : 1er préparation très sommaire ; 2e préparation plus avancée, fond blanc ; 3e terminé, le fond haché.

Raffaelli, grand portrait, à l’huile, fait dans le salon de la maison d’Auteuil. Le modèle est représenté debout, appuyé sur la grande vasque japonaise qui occupe le milieu de la pièce. Il a, derrière lui, le dessin de l’Indifférent par Watteau, et la lithographie de Gavarni représentant les deux frères. Cette toile, commencée en février 1888, a été exposée le 14 mars 1888 dans la salle Petit, rue de Sèze ; elle a figuré au Salon de 1888. Acquise par l’État, elle a été donnée au musée de Nancy.

Bracquemond, grand portrait de face, 1882. H. 0,46 ; L. 0,32. Le dessin original du graveur, d’après nature, est au musée du Luxembourg.