Et la copie ?
J’avais juré d’être sage. Je l’avais été chez Sichel et chez Bing ; mais le moyen de l’être chez Mme Dessoye qui venait d’acquérir cinq petites boîtes de laque ancienne, genre Marie-Antoinette. J’en ai acheté quatre seulement, mais c’est fini, n..i-ni, fini !
À jeudi.
Je suis passé aujourd’hui chez Liénard. Je l’ai trouvé occupé des tirages sur Japon. Il y a six ou sept planches, les petits Gavarni entre autres. C’est vraiment charmant. Cela m’a redonné du cœur pour la publication ; que cela vous en donne aussi. Je crois que Gaucher nous prépare une gracieuseté, à savoir deux exemplaires des planches sur parchemin !
L’album émergeant de toutes les lenteurs qui accompagnent l’élaboration d’un livre soigné, parut enfin, à la Librairie de l’Art, en 1876. On trouvera plus loin, dans le chapitre traitant de l’Iconographie, sa description détaillée, le catalogue des pièces gravées et des reproductions qui ont été faites sur bois d’après les aquarelles les plus importantes de Jules. L’œuvre gravé complet, très complet, des deux frères, avec tous les états et les pièces presque uniques, a été déposé à la Bibliothèque nationale, ainsi qu’il appert du document suivant :
Je dois vous reporter tous les jeudis les lettres de mon frère et mille choses m’en ont empêché ! Jeudi dernier, ça été une réunion pour le buste de Flaubert. Vous savez que j’ai boule-
