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VITICULTURE

Car je veux sentir le vit de cet ange
Enfoncer mon con — comme avec un coin.

(Parnasse satyrique.)

Si je quitte le rang de duchesse de Chaulne
Et le siège pompeux qu’on accorde à ce nom,
      C’est que Giac a le vit long d’une aune,
      Et qu’à mon cul je préfère mon con.

Collé.

De Madeleine ici gissent les os,
Qui fut des vits si friande en sa vie,
Qu’après sa mort tout bon faiseur supplie
Pour l’asperger lui pisser sur le dos.

B. Desperriers

Quand votre vit, à jamais désossé,
Comme un chiffon pendra triste et plissé.

(Chanson d’étudiants.)

Viticulture. Culture des vits. Expression mise en usage par les jardinières à-matrices. — Ces dames, se basant sur ce que horticulture signifierait : culture des orties, ont créé la viticulture. Elles s’y livrent, non-seulement sans crainte, mais encore avec le désir ardent d’être souvent piquées. Que la récolte soit bonne ou mauvaise, elles s’aident entr’elles, et se prêtent volontiers la main — pour l’amour de l’art.

Voir. Faire l’acte vénérien.

Vous languissez quelquefois
À la cour plus de trois mois,
Sans que l’heure se présente,
Et moi, bienheureux, je vois,
Quand il me plaît ma servante.

(Cabinet satyrique).

Vous avez été pour le moins six mois à la voir journellement.Ch. Sorel.

Il dit que si je la vois
En un mois plus d’une fois,
Il m’en coûtera la vie.

Saint-Pavin.

Le dernier homme que voit Fulvia, c’est toujours celui qu’elle croit destiné par le ciel à perpétuer sa race.Diderot.