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TROUSSER UNE FEMME

Je m’y pris avec tant d’adresse
Qu’elle me dit, plein’ de tendresse :
Je t’accord’ le droit marital.
Puis elle ajouta, pour final :
Tu sais le côté qui me blesse,
Ah ! ne va pas dans le trou d’ bal !

(Chanson anonyme.)

Au séminaire de Montrouge…
Chacun, en amateur de cul,
Loin de jouer au trou-madame,
Jouait toujours au trou du cul.

(Chanson anonyme moderne.)

                        … La langue française
Est encore aujourd’hui si pauvre et si niaise,
Qu’elle n’a vraiment pas deux termes pour nommer
Cs petit trou mignon qui sait si bien charmer.

L. Protat.

Il se couche comme cela sur le ventre de la fille, et lui fourre, dans le trou par où elle pisse, ce long engin, avec le plus grand plaisir du monde.Mililot.

Bernis chanta de Pompadour
Les trous qu’avait formés l’amour
      Sur sa peau blanche et lisse ;
N’en déplaise à l’auteur galant,
Moi, j’aurais chanté seulement
            Le joli trou
            Dont je suis fou,
      Le joli trou qui pisse.

J. Cabassol.

Trousser (Se faire). Se faire baiser.

Mais aux champs une fillette
Se fait volontiers trousser.

De la Fizelière.

Trousser une femme. La baiser, la femme étant aussi vite baisée que troussée, ou femme troussée étant considérée comme foutue.

Quoi ! tu te laisses trousser tout de suite ?La Popelinière.

Lise, indignée en sentant qu’il la trousse,
Sans doute alors se livrait aux sanglots.

Béranger