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ROUBLARD

Là sur l’albâtre on voit naître l’ébène,
Et sous l’ébène une rose s’ouvrir.

Parny.

Ma fille, avant d’cèder ta rose,
Retiens bien ce précepte-là.

E. Debraux.

Rosée céleste, divine, etc. Décharge de la liqueur balsamique, que les gens qui n’attendent rien du ciel appellent tout bonnement : — du foutre.

Mon amie, reçois encore cette preuve de mon amour. Gamiani, excitez-moi, que j’inonde cette jeune fille de la rosée céleste.A. de M.

Notre adorable conquérant fait des siennes à toute outrance et darde la rosée de vie sans le moindre ménagement.A. de Nerciat.

Et le détestable Fa-tutto a fait pleuvoir dans mon sein la brûlante rosée du crime.Voltaire.

Rosette. Petite rose de chair qui se trouve à l’entrée de l’anus et qui en est pour ainsi dire le pucelage, car les pédérastes passifs ne l’ont plus (d’où les pédérastes actifs sont appelés chevaliers de la rosette).

Travaille bien, prends ta lichette,
La lichette donne du cœur ;
Et s’il le faut, tends ta rosette,
Cela te portera bonheur.

A. Dumoulin.

Rossignol. Le membre viril.

      Aussitôt qu’elle eut aperçu
Le rossignol que tenait Catherine.

La Fontaine.

Roublard. Libertin qui connaît toutes les ruses féminines et qui, des deux rôles que les hommes jouent avec les filles, celui de miché et celui de maquereau, celui de jobard et celui d’é-