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POUSSER L’AVENTURE À BOUT

La femme n’est pour mai, d’ailleurs, qu’un pot de chambre
Où j’aime à décharger la ligueur de mon membre.

L. Protat.

Poulain. Tumeur vénérienne qui vient dans les aines, et qu’on appelle ainsi probablement par antiphrase — puisqu’elle vous empêche de marcher.

Des deux côtés du con tu nourris deux poulains,
Et de pus malfaisants tous tes vaisseaux sont pleins.

(Un troupier au clou.)

Poupée. Femme galante avec le cul de laquelle il est permis à tout le monde de jouer, comme Néron avec celui de Poppée.

Je m’en fus rue Saint-Honoré pour y trouver ma poupée. Je lui dis : Ma petite femme…Vidal.

Pousse-mou. Variété de Bande-à-l’aise.

Retire-toi d’ici, laisse-moi, pousse-moi ! Que le diable t’emporte et te casse le col !Grandval fils.

Pousser. Introduire profondément son outil dans le ventre d’une femme et besogner comme il faut.

Celui-là poussait en ami.

Régnier.

Oh ! va… va !… mais va donc !… Pousse, tit homme… pousse !… mais pousse donc !H. Monnier.

Ah ! chien… chien !… que tu me fais mal !… Ah ! mes fesses… mes pauvres fesses… Tu pousses si fort que tu me crèves… ah !La Popelinière.

Pousser l’aventure à bout. Après avoir peloté une femme, la baiser d’autour et d’achar, à bride abattue.