Page:Delvau - Dictionnaire érotique moderne, 2e édition, 1874.djvu/371

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
335
POT DE CHAMBRE

couchés sur le côté, l’homme derrière la femme. Dans cette position, la femme remuant peu, peut fatiguer successivement un grand nombre d’hommes. Tirebouchon américain. La femme assise sur l’homme assis lui-même sur une chaise, et le regardant. Pour peu qu’un homme bande bien, la femme décharge deux ou trois fois et se satisfait entièrement. La Diligence de Lyon, même position que la précédente, mais exécutée sur un lit ou sur un divan. La Bête à deux dos, l’homme et la femme couchés en vis à-vis l’un de l’autre, ce qu’on appelle encore danser à plat, baiser à la papa, ourser (les gens grossiers), la position naturelle (M. Prudhomme, les épiciers et tous les maris honnêtes). Voir aussi la crapaudine, modification agréable de cette posture.

Il n’y a rien de si plaisant à considérer qu’un beau corps en la personne aimée, la structure de ses membres, ses postures et ses dispositions lascives.Mililot.

Car dans la même posture,
Dès le lendemain matin,
J’ai surpris ma créature
Avec un bénédictin.

Collé.

Pot-au-feu. Les fesses d’une femme, quand elles sont d’un embonpoint agréable, — comme celles de la Vénus Callipyge.

Mais tournez-vous donc un peu…
Quel superbe pot-au-feu !
C’est d’ la fière marchandise,
            Mam’zelle Lise !

F. de Calonne.

Pot de chambre ou pot de nuit. La femme, parce que c’est ordinairement la nuit que l’on vide dans son con le liquide spermatique que l’on a fabriqué dans la journée.