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PONT-NEUF

Notre cocher, sans vergogne et sans fard,
Sur ses coursiers laissait frotter les rênes
Et des deux mains se polluait le dard.

Anonyme.

Pommes. Les tétons.

Il montre aux regards de l’amour
Abricot mignon qui s’entr’ouvre,
Et plus haut deux pommes d’amour.

Félix.

Beau bouquet de roses et de lis
Au milieu de deux pommes d’albâtre.

Voltaire.

Quand tu frippais mes jupons,
Poussé par trent’-six rogommes,
N’ t’ai-j’ pas fait trouver des pommes
Où tu n’ cherchais qu’ des chiffons ?

(Parnasse satyrique.)

Pomper le dard. Sucer un homme.

L’Espagnol amoureux se fait pomper le dard.

Louis Protat.

Pomper le gland. Sucer l’extrémité du membre viril pour y amener le sperme.

Et rien qu’en lui pompant l’extrémité du gland,
Fait jaillir de son tronc un foutre ruisselant.

L. Protat.

Pomper le nœud. Sucer un homme pour le mettre en érection et le faire jouir.

Les largues nous pompent le nœud,
Mais nous nous le pomperions mieux,
Si, comme la race canine,
Nous pouvions, sans gêne et sans mal,
Nous gamahucher le canal.

Dumoulin-Darcy.

Pont-neuf. Fille de joie sur le ventre de laquelle tout le monde passe.

Il nous appela des grivoises,
Des ponts-neufs, des fines matoises,