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OVALE

J’te laisse ta nuit, j’ vas m’ coucher, travaille… — Du froid qui fait ? Merci ! j’ voudrais t’y voir, tu rirais… Pus souvent que j’vas en avoir, à l’heure qu’il est, d’l’ouvrage !H. Monnier.

Ouvrier de nature (L’). Le membre viril, qui ne boude jamais devant une besogne amoureuse, dimanches et fêtes, à minuit comme à midi.

Je suis pour le faire court
Bon ouvrier scieur de planche
Qui travaille, nuict et jour,
D’un outil qui point ne tranche.

(Chansons folastres.)

Ombragée au-dessous du nombril d’un poil large et épais, du milieu duquel on voit sortir un bel ouvrier de nature, fort bandé, qui à bon droit mérite d’être appelé membreMililot.

Quand La Ferté eut cuvé son vin, elle voulut le lendemain matin le faire retourner à l’ouvrage.(La France galante)

Ouvrir ses draps. Ouvrir ses cuisses, se faire baiser.

Qui faites tant les resserrées,
Quand on veut ouvrir vos genoux.

Tabarin.

Du beau quartier plus d’un’ bell’ dame
Qui pour un cach’mire ouvr’ ses draps.

E. Debraux.

Ovale. Le con, qui en effet a cette forme, — si l’on y met un peu de bonne volonté.

Entre deux colonnes d’un albâtre lisse et arrondies, est situé cet ovale charmant, protégé par une petite éminence et une jolie motte.(Veillées du couvent.)

Dès qu’il passa par un certain ovale,
À l’instant même à sa mère on cria :
Soyez tranquille, allez, c’est bien un mâle :
            Dieu ! quelle tête il a !

E. Debraux.