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MAGASIN DE BLANC

pudibonds qui n’osent pas appeler les choses par leur nom.

Que mettras-tu dans mon con, en m’enfilant ? — Mon machin.H. Monnier.

Fiez-vous à ma cuisine,
Célibataires blasés,
Pour remonter la machine
Et flatter vos goûts usés.

L. Festeau.

Secrets appas, embonpoint et peau fine,
Fermes tétons et semblables ressorts,
Eurent bientôt fait jouer la machine.

La Fontaine.

Mais finis donc, imbécile !
Sacré nom de Dieu d’gredin !
Si tu n’ me laiss’s pas tranquille,
J’ vas pisser sur ton machin.

(Parnasse satyrique.)

Macrotin. Apprenti maquereau ; voyou qui se fait la main avec les petites gourgandines dont il vide les poches sans le moindre scrupule, en attendant qu’il puisse exercer sur une plus grande échelle, avec de plus grandes filles.

Oui, c’est un métier commode
Et qui devient à la mode :
          Mac, macrotin…
    Vive le macrotin !

L. de Neuville.

Madame. Nom que les filles d’un bordel donnent à leur abbesse, pour laquelle elles ont le respect qu’elles n’auront jamais pour la vertu.

Ce sont nos petits bénéfices, à nous, pauvres filles… Madame nous prend tout et ne nous donne rien.Lemercier de Neuville.

Madame Manicon. Surnom que le populaire donne volontiers aux sages-femmes, — on devine pourquoi.

Magasin de blanc. Bordel — où l’on dépose en effet des quantités considérables de sperme.